
En Corée du Sud, une opération d’envergure s’est conclue par l’arrestation du président Yoon Suk Yeol, marquant un épisode inédit dans l’histoire politique du pays. Près de 3 500 agents des forces de l’ordre ont été mobilisés devant sa résidence, un déploiement impressionnant qui reflétait la gravité de la situation. Après plus de cinq heures de confrontation, les forces de sécurité ont finalement réussi à franchir les barricades soigneusement érigées pour protéger le chef de l’État.
L’arrestation est survenue à l’issue d’un assaut minutieusement orchestré, dix jours après une première tentative infructueuse. Yoon Suk Yeol, suspendu par les députés et visé par une enquête pour « rébellion », avait jusqu’à présent refusé de coopérer ou de répondre aux accusations. Sa posture intransigeante a contraint les procureurs à émettre des mandats d’arrêt, intensifiant la crise politique.